L’écriture manuscrite. Un atout.

L’écriture cunéiforme sumérienne (3600 av. J.-C.) semble être le système d’écriture complet le plus ancien connu.

Notre écriture en tant que représentation du langage parlé par un système de signes visibles, tracés semble avoir toujours été là. Cette organisation de traits a permis aux hommes de décharger leur mémoire, en sauvegardant les souvenirs d’évènements et en transmettant des informations.

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Mais voici qu’avec la technologie actuelle, les ordinateurs, tablettes et gsm, l’enseignement de l’écriture manuelle est abandonnée dans certaines parties du monde.

Ce moyen universel de communiquer par la main avec des signes reconnus par d’autres deviendrait inutile et pourrait donc disparaître ?

 L’écriture manuscrite a beaucoup d’effets favorables sur le développement humain.

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  • Ecrire, c’est un acte solitaire. On est seul avec une feuille de papier en miroir à tracer des mots qui peuvent même n’avoir parfois  aucun lien entre eux. La prise en main d’un crayon est alors pour celui qui écrit ce processus créateur ou réparateur qui restaure une certaine lenteur, une captation différée des évènements et installe une autre cohérence pour l’individu concerné.

 

Lettre en grec du roi de Perse Darius Ier à un gouverneur d’ Asie Mineure (vers 492-486 Av J-C)

 

  • Mais, l’écriture est aussi une activité duale. Elle engage le sujet en ouvrant sa personnalité aux autres. La forme des traces, des lettres permet souvent d’identifier rapidement l’auteur d’un texte manuscrit. L’adresse sur une enveloppe nous indique déjà l’auteur du courrier. Un feuillet peut même traduire l’état d’esprit du scripteur, plus brouillon, plus vif, comme en témoigneront des surcharges ou des ratures sur le papier.

 

  • Jusqu’au bout de nos vies, l’écriture est importante. Un message d’adieu sous forme manuscrite est souvent un trésor affectif et le seul lien tissé entre le défunt et ses proches. Sans travestissement, notre écriture parle pour nous de manière authentique alors que nous ne sommes plus.

 

  • Du point de vue de la sécurité, tous les moyens de télécommunication électronique sont reconnus vulnérables: revenir à l’écriture manuscrite est toujours la meilleure façon de conserver le secret ou une certaine discrétion.

 

Je pense que l’écriture manuscrite reste un atout unique et un moyen d’exprimer sa personnalité dans notre monde numérique. Cultivons-la avec soin et délicatesse comme des fleurs dans notre jardin personnel.

 

 » L’écriture, c’est comme les palpitations du coeur, cela se produit ». Elsa Triolet

 

Aide ménagère et accident de travail: le point

Les seniors ou personnes qui font appel à une aide- ménagère passent souvent aujourd’hui par une entreprise de titres-services. Mais pas toujours.

Il arrive que des seniors, en dehors du système de titre-services, pensent être à l’abri de tout souci  d’accident de travail de leur femme de ménage, vu soit le lien particulier qu’ils ont avec elle ou soit la nature du travail effectué. Non seulement un accident est vite arrivé mais si leur  femme de ménage a un accident en se rendant à leur domicile, celui-ci est aussi un accident du travail qu’ils devront assumer.

Je cite souvent cet exemple éclairant: en 2014, André, 80 ans, qui rechignait à se lancer dans la formule des titres-services en raison du refus de sa femme de ménage d’intégrer le système s’en était séparé malgré tout. Quinze jours plus tard, André apprenait que son ancienne femme de ménage avait un « petit » accident à la main mais avec 9 mois d’incapacité !

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Lugano : « La liberté dans les lois » Cicéron

Les deux situations actuelles légales pour l’emploi d’une aide-ménagère à domicile sont les suivantes :

  1. En tant que particulier, vous faites appel au système des Titres- services. Vous n’avez pas de tracasseries administratives ni d’assurance supplémentaire à souscrire. Le système des Titres-Services vous couvre en cas d’accident de travail ou de maladie de l’aide-ménagère suite au travail presté chez vous ou sur le chemin du travail. Si d’autre part, l’aide-ménagère cause un dégât chez vous ( bris d’un vase de grande valeur par exemple), celui-ci sera couvert par l’assurance en responsabilité civile de l’entreprise de titres-services (avec une franchise).
  2. Vous employez une ou plusieurs personnes qui effectuent des activités de femme de ménage, de jardinier ou d’homme à tout faire. Indépendamment du nombre d’heures prestées, même deux heures/semaine, vous devenez son employeur avec toutes les obligations comme

           –  établir un contrat de travail;

           –  vous identifier comme employeur en vous inscrivant à l’Office national de sécurité sociale;

           –  déclarer tout personnel employé au moyen d’une déclaration Dimona;

           –  vous acquitter des cotisations sociales dues ; 

            – souscrire une assurance accidents de travail pour le personnel

Sachez que même si vous avez souscrit une assurance pour votre femme, homme de ménage, jardinier rémunéré, cette assurance pourrait encore décider de ne pas intervenir lors d’un accident si vous n’êtes pas inscrit comme employeur. Votre travailleur se retournera alors inévitablement contre vous.

Si vous ne respectez pas la réglementation, des amendes pénales sont prévues. Vous participez au travail au noir avec toutes les conséquences éventuelles en cas de dénonciation (qui peut se faire via un simple clic d’ordinateur). Des contrôles de l’Inspection Sociale ont lieu aussi chez les particuliers.

En dehors du travail d’aide-ménagère, d’autres prestations à domicile dépannent le  senior. Il s’agit d’activités occasionnelles de nature intellectuelles et non professionnelles telles que tenir compagnie, faire des courses pour ou accompagner des personnes moins mobiles.  Ces activités restent exemptées de cotisations sociales, pour autant que le personnel employé preste une durée maximale de 8 heures par semaine au total chez vous ou d’autres employeurs ensemble. Dans ce cas, vous ne devez pas vous inscrire à l’ONSS mais vous êtes obligés d’assurer ces personnes contre les accidents du travail.

La  confusion entre les activités d’aide-ménagère et de dame de compagnie est évitée: il n’y a ici aucun travail lourd, pénible, ni prestation manuelle, ce qui sera vérifié, sans aucun doute, par l’assurance  si son intervention est demandée.

Par contre, il n’est pas aisé de vérifier le volume des heures de prestation notamment si le lien avec le prestataire  s’opère via des sites internet: comment être certain qu’il s’agit pour le prestataire d’une activité d’appoint de moins de 8 heures/semaine ?

Le senior a toujours beaucoup à perdre en acceptant une situation  de travail non conforme chez lui. Sa vulnérabilité croissante au fil du temps en fera une proie malléable, facile à piéger. Croire qu’il  lui sera toujours possible de négocier un arrangement avec un travailleur qu’il connaît depuis longtemps mais accidenté est, dans le monde actuel, un leurre…

Comme le disait Cicéron, ne soyez pas imprévoyants car votre liberté est dans les lois.

Lisibilité des coûts en maison de repos.

L’article publié par Christian Carpentier dans la Capitale du vendredi 18 mars  2016 «Les maisons de repos deviennent hors de prix» relaie et développe les résultats d’une enquête effectuée par la mutualité Solidaris. Dans 75% des cas, les personnes âgées ont un revenu insuffisant pour faire face à la facture du home.

Jean-Pascal Labille, Secrétaire général de Solidaris, y déclare que la lisibilité des coûts est très difficile, voire impossible.

Comme je l’ai déjà mentionné dans ce blog, la réelle transparence des prix pour les résidents des homes ne sera obtenue que si tous les éléments sont communiqués au public. Car les pouvoirs publics interviennent dans le coût total d’un séjour en maison de repos :

Coût réel d’un séjour en maison de repos 

=

1.   Forfait Inami pour les soins du résident

+/– 45 € par jour, élément non communiqué au résident

+

2.    Contribution du résident

·       Prix de base : 45 € en moyenne par jour

·       Suppléments : par mois,  100 € en moyenne

Le séjour en maison de repos est financé par deux sources : 

         1.Un forfait payé par l’assurance soins de santé (Inami), qui intervient pour les coûts liés aux soins des résidents de maisons de repos. La mutualité des résidents paie ce forfait directement à la maison de repos, ce qui le rend invisible pour les résidents. Ce forfait est d’un montant de +/- 45 € par jour. L’Inami intervient donc bien financièrement pour une bonne partie des coûts du séjour.

         2.Une contribution du résident comprenant un PRIX DE BASE et des SUPPLEMENTS :

LE PRIX DE BASE journalier est payé par le pensionnaire selon un tarif journalier fixé par la maison de repos selon le type de chambre. Ce prix comprend principalement son hébergement et ses repas.

Le prix de base moyen est de  +/- 45 €  par jour et varie selon les régions.

LES SUPPLEMENTS payés par le pensionnaire  s’appliquent quasi à tous  les résidents car ils concernent des postes tels que les médicaments, blanchisserie pédicurie, coiffure, téléphone, visites médicales, kiné, frais de labo… et ces frais atteignent en moyenne 102 € par mois en Wallonie.

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Tout prendre en compte et calculer….

Pour la sécurité tarifaire des résidents, la transparence des coûts d’un séjour en maison de repos devrait être totale.

Deux mesures à mettre en œuvre !

       1.  La part de financement des pouvoirs publics via Inami devrait apparaître sur chaque  décompte mensuel de résident. Rappelons qu’en France, le décompte de tous les coûts et prises en charge est porté à la connaissance du résident via la facture mensuelle de la maison de repos*.

Il est incompréhensible la majorité du public ignore que l’Etat finance déjà bel et bien pour tous les résidents (sauf rares exceptions) un part conséquente de leur séjour en maison de repos. Tout se passe de manière occulte alors que c’est un acte social positif. Arrêtons donc d’infantiliser les citoyens !

Savoir que le coût moyen d’un séjour de résident est de + ou – 2800 € et non pas de 1388 € en Wallonie a une toute autre portée politique et économique pour le public. En pratique, la compréhension concrète du mécanisme conscientisera  le regard des résidents et des familles sur le cadre tarifaire et le contenu exact de leurs contributions mensuelles, parfois expliquées injustement par «l’environnement médical disponible» nécessaire à la personne.

      2.  Certains suppléments doivent être intégrés au tarif de base car ils ne peuvent plus être considérés comme du luxe quand on réside en maison de repos. Comme l’indique Mr Labille dans l’article précité, «la blanchisserie, la tv ou le téléphone devraient par exemple être inclus dans le prix de base de la chambre».

 

*En France, une loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement vise à renforcer cette transparence et l’information sur les prix pratiqués en EHPAD notamment via le portail www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr qui comportera d’ici fin 2016  tous les tarifs ce qui permettra la comparaison entre établissements.

Les vraies questions à se poser pour tout bénévole.(2)

Avant tout engagement, voici les points fondamentaux à examiner.

vos limites personnelles

  • en clarifiant les raisons qui vous poussent à l’engagement : faire partager votre expérience ou vos compétences, changer le monde, donner un sens à un événement traumatisant, échapper à une situation personnelle,…
  •  en vérifiant votre situation administrative particulière (exemples emploi, maladie, chômage, prépension…) et la nécessité  éventuelle de formalités ou autorisations administratives. Voir à ce sujet la brochure publiée par la Fondation Roi Baudouin.
  •  en  tenant compte  de votre état physique et en déterminant dès lors vos restrictions éventuelles dans le cadre de l’activité (par exemple, pas  de port de charges si dos fragile…)
  •  en établissant vos disponibilités horaires réelles pour l’activité envisagée, y compris le temps éventuel de trajet. Dans l’enthousiasme du débutant, ne négligez pas l’importance à accorder à votre vie familiale ou amicale qui perdure après la fin du bénévolat si on a cultivé ses relations !
  •  en déterminant un terme précis à votre engagement pour une association donnée (vous vous engagez pour 1 an, 2 ans, 5 ans… quitte à réévaluer). Evitez les « on verra » qui vous rendent malléables au fil du temps et vous placent dans la perspective d’un engagement illimité: ce qui amènerait une rupture brutale si les structures, le personnel des associations deviennent incompatibles avec votre engagement initial.

  la nature de l’engagement envisagé 

  • Quel type d’engagement recherchez-vous : accompagnement de personnes, transmission de savoir, soutien administratif, logistique…?
  •  Un engagement  ponctuel ou régulier ?

                        «Ne mettez pas tous vos œufs dans le même panier» !

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Si vous avez beaucoup de temps à offrir,  il serait préférable de répartir votre temps entre deux ou trois associations œuvrant dans des secteurs différents plutôt que d’être actif  au sein d’un seul mouvement.

Vous vous créerez plus de liens, plus d’ouvertures. Vous conserverez toujours votre liberté d’action, et la possibilité de quitter en cas de désaccord, sans effondrement de toute votre vie. Christiane entièrement impliquée totalement dans une association n’a pas osé dire « Stop » au moment où son association a dérivé, par peur du vide de son existence alors que Josiane qui a trois activités régulières et une ponctuelle n’a pas hésité à remplacer une de ses activités par une autre quand un des dirigeants est devenu tyrannique.

 – Vous donnez de votre temps: il n’y pas lieu dans le cadre strict de votre activité de financer cette activité par un apport financier personnel. Libre à vous d’aider  à d’autres moments les associations qui ont certes toujours besoin de dons. Bertha avait pris l’habitude de fournir les produits de lessive pour le lavage bénévole de linge d’une communauté. Le jour où elle n’a plus pu assumer cela financièrement, elle a été critiquée et s’est sentie harcelée. 

la structure de l’association

Votre discussion avec l’association est capitale. Celle-ci a d’ailleurs envers vous une obligation d’information détaillée.(1) Vous devriez obtenir toutes les informations sur le cadre légal (statut juridique exact de l’association, le nom des  personnes juridiquement responsables mais parfois très éloignées du terrain), sur les objectifs poursuivis, sur le mode de fonctionnement et le circuit de décision, sur la question des responsabilités et des assurances, sur les  indemnités éventuelles, sur la ligne déontologique et le secret propre à la fonction.

Soyez aussi attentifs à la fonction exacte de la personne qui  vous accueille.

D’autres aspects peuvent vous fournir des indications.

  • La loi autorise uniquement le bénévolat dans des organisations qui ne cherchent pas à faire du profit: le mouvement suit-il cette optique ou la recherche de profits commerciaux est-elle présente?
  • Si le travail bénévole est aussi exercé par des salariés, comment  interagissent les membres du personnel et les bénévoles? Le travail s’effectue-t-il en équipe ou non ? Y a-t-il une hiérarchie? Est-il possible de discuter avec des bénévoles déjà en place?  Ne prendrez-vous pas la place d’un actif rémunéré? Il y a là vraiment matière à réflexion : ainsi Sylvie, bénévole dans un hôpital, mère d’une infirmière, a constaté que le service où elle se dévouait, avait diminué le nombre d’aides-soignants suite à l’arrivée de bénévoles. Sylvie a cessé son action.

 

L’action bénévole qui fragilise l’emploi ou un secteur commercial perd toute raison d’être.

  • La reconnaissance n’est pas le moteur premier du bénévole mais elle est le le marqueur d’un état d’esprit de l’association. La gratitude envers les bénévoles est-elle présente soit par une manifestation publique soit par une communication régulière et attentive envers les bénévoles? Il arrive parfois que le bénévole soit traité avec mépris ou son action si cachée que les tiers ne se rendent pas compte que ce sont des bénévoles qui les aident…
  •  La question des responsabilités est fondamentale.

Marc, piéton, est renversé sur le trajet de l’association où il se rend chaque mardi. Il est blessé.

Le sol du local que Jeanne nettoie est encore humide et un visiteur s’y casse la jambe.

Au cours d’une visite à un malade, Agnès laisse tomber le Gsm de celui-ci. Son Gsm ne fonctionne plus et le malade est très mécontent.

Qui paie ces dommages et en gère les suites? La situation sera différente selon le régime juridique de l’association qui emploie le bénévole.

Dans certaines organisations, la loi a instauré une protection en faveur des volontaires. Les fautes des bénévoles qui occasionnent un préjudice à des bénéficiaires de l’activité bénévole, à des tiers ou à d’autres bénévoles y sont couvertes par une assurance. La responsabilité civile est assurée aussi bien pendant la réalisation des activités que sur le chemin menant à celles-ci.(2)

Mais cette protection légale est loin d’exister dans toutes les organisations utilisant des bénévoles: le bénévole peut donc être rendu personnellement responsable en cas de souci.

Il est donc indispensable de demander (3) si l’organisation est soumise au régime spécifique de protection de la responsabilité civile des volontaires, instauré par la loi. En obtenir l’attestation écrite lève toute ambiguïté  pour le bénévole et ne posera aucune difficulté si la question des responsabilités est nette dans le mouvement.

S’il s’agit d’une vaste organisation et que vous travaillez à un échelon très local, vérifiez aussi la situation particulière du groupement local qui peut avoir un cadre juridique différent du noyau central.

S’il s’agit d’associations de fait ponctuelles, occasionnelles, la responsabilité civile reste régie par les règles du droit commun et le volontaire peut voir sa responsabilité personnelle engagée et être obligé de réparer ou d’indemniser lui-même les dommages occasionnés. Il peut alors faire appel à son assurance familiale s’il en a une.

Si l’organisation n’est pas assurée, insuffisamment (4) ou en cas de doute, les volontaires auront vraiment intérêt à souscrire une assurance RC Vie privée (RC Familiale) avec un volet protection juridique.

 

***

Si vous n’obtenez pas de réponses précises à vos questions, il faut avoir le courage de dire non à l’association et rechercher un autre engagement valable qui vous convient.

Si tout est ok, vous devenez le maillon de la chaîne des 100 millions d’Européens qui participent à des activités bénévoles et s’y épanouissent. Sachez réagir avec calme, humilité, humanité mais aussi vous faire respecter!

Faites nous part de vos expériences, ce qui aidera d’autres à trouver leur chemin. Merci.

 

 

 1. CHAPITRE III. – L’Obligation d’information 

Art. 4. Avant que le volontaire commence son activité au sein d’une organisation, celle-ci l’informe au moins:
a) du but désintéressé et du statut juridique de l’organisation; s’il s’agit d’une association de fait, de l’identité du ou des responsables de l’association;
b) du contrat d’assurance, visé à l’article 6, § 1er, qu’elle a conclu pour volontariat; s’il s’agit d’une organisation qui n’est pas civilement responsable, au sens de l’article 5, du dommage causé par un volontaire, du régime de responsabilité qui s’applique pour le dommage causé par le volontaire et de l’éventuelle couverture de cette responsabilité au moyen d’un contrat d’assurance;
c) de la couverture éventuelle, au moyen d’un contrat d’assurance, d’autres risques liés au volontariat et, le cas échéant, desquels;
d) du versement éventuel d’une indemnité pour le volontariat et, le cas échéant, de la nature de cette indemnité et des cas dans lesquels elle est versée;
e) de la possibilité qu’il ait connaissance de secrets auxquels s’applique l’article 458 du Code pénal. 

Les informations visées à l’alinéa 1er peuvent être communiquées de quelque manière que ce soit. La charge de la preuve incombe à l’organisation.

 2. Celui-ci est défini comme le chemin normal et le plus court entre le domicile du bénévole et l’organisation ou l’endroit où se déroule l’activité

 3. Même si les associations qui ne sont pas légalement obligées de souscrire une assurance sont tenues d’informer leurs bénévoles qu’ils ne sont pas protégés et que leur responsabilité civile personnelle peut donc être engagée

4. Si l’assurance de votre association offre une couverture trop limitée ou n’intervient pas en cas de faute grave ou de faute légère répétée, il sera parfois intéressant pour vous de vous appuyer sur votre propre RC Familiale avec un volet de protection juridique qui permet de gérer la situation compliquée des responsabilités qui pourrait naître à la suite d’un incident.

Les vraies questions à se poser pour tout bénévole.(1)

Vous avez décidé d’exercer une activité bénévole, de devenir volontaire, bref de vous engager. Pour aider, partager, agir ensemble, rencontrer d’autres personnes en vue du bien-être d’autres ou pour une société meilleure.

Cela semble  si évident; beaucoup s’engagent rapidement, sur un coup de tête ou de cœur. Le burnout, le stress ou la grande déception peuvent miner l’engagement sympathique initial chez certains bénévoles qui n’ont pas su poser  leurs limites.

En adoptant une loi relative aux droits du volontaire, le législateur a  déjà cadré l’activité du volontariat.*

Toutes les activités exercées par des «bénévoles» ne respectent pas ce cadre légal.

Par exemple, divers mouvements tablent sur la tradition, les convictions personnelles ou religieuses, le désœuvrement de  certains de leurs membres pour les inciter à «rendre service»: en fait, c’est un bénévolat déguisé qui est parfois instauré à leur insu.

Découvrez les points fondamentaux à examiner avant tout engagement.

à suivre

bénévoles,questions

*La loi qui a été publiée dans le Moniteur belge du 29 août 2005, modifiée entre autres par la loi portant des dispositions diverses (27/12/2005) et par la loi votée à la Chambre le 8 juin 2006.

 

Bénévoles en burnout ….

Le burnout, bien connu dans les milieux professionnels, s’installe aussi chez les bénévoles qui n’ont pas su poser des limites à leur action.

Le terme « Burn out »  signifie: « brûlure interne« .

Herbert J. Freudenberger a publié en 1980, un livre sur l’épuisement professionnel. » En tant que psychanalyste et praticien, je me suis rendu compte que les gens sont parfois victimes d’incendie, tout comme les immeubles.  Sous la tension produite par la vie dans notre monde complexe, leurs ressources internes en viennent à se consommer comme sous l’action des flammes, ne laissant qu’un vide immense à l’intérieur, même si l’enveloppe externe semble plus ou moins intacte » (L’épuisement professionnel: la brûlure interne, p.3).

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La situation peut sembler paradoxale  chez des bénévoles qui s’activent  volontairement et gratuitement mais beaucoup de bénévoles s’épuisent et se découragent après plusieurs années.

L’analyse du  phénomène du burnout chez les bénévoles en est encore aux balbutiements.

Les chercheurs  qui ont étudié ce syndrome d’épuisement professionnel ont mis en évidence deux facteurs majeurs.

Le burnout a tendance à survenir:

· Là où l’activité professionnelle implique un  engagement relationnel  intense comme c’est le cas pour les professions d’aide.

· Là où existe souvent un déséquilibre entre les ressources à la disposition de l’individu et son activité ce qui entraîne un sentiment d’inefficacité et une frustration permanente pour lui. 

Cette analyse se transpose aisément au monde du bénévolat puisque les deux éléments y sont récurrents. D’autre causes spécifiques peuvent encore attiser le burnout des bénévoles, comme un engagement personnel intense, une grande responsabilité et mise en cause des bénévoles, des tensions internes pénibles entre membres et direction, des facteurs sociétaux comme la moindre reconnaissance des actions altruistes.

Quand on lit dans le journal « Le Soir » du 2 Juillet 2015 à propos de la menace de grève des médecins contre le tiers payant obligatoire que Roland Lemye, vice-président de l’Absym déclare et sans doute avec une réelle pertinence vu l’évolution de notre société actuelle:

«On sait que ce qui est gratuit devient rapidement sans valeur» *.

La question du niveau de reconnaissance accordé actuellement aux actions bénévoles trouve toute sa légitimité. Appliquons le raisonnement  de la gratuité au  bénévolat dans le secteur médical ou les hôpitaux: la conclusion de la dévalorisation  de ce travail bénévole se fait sentir non seulement chez les patients mais aussi chez les référents médecins ou cadres: ce sentiment de non-valeur m’a plusieurs fois été confirmé.

Avant tout engagement bénévole, une réflexion s’impose donc pour les futurs bénévoles. Quelques questions doivent être examinées,  ce que nous verrons bientôt.

*or, il faut bien préciser que les visites médicales ne sont nullement gratuites mais remboursées par la mutuelle.

Les piliers de financement d’un séjour an maison de repos se fragilisent aussi.(7/7)

Des facteurs politiques et normatifs pèsent, on vient de le voir, de plus en plus sur l’organisation du secteur des maisons de repos, les opérateurs et les coûts d’accès.

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                                                   L’âge d’or est passé et le vase se vide… 

Les deux piliers de financement d’un séjour en maison de repos pour des futurs seniors, la contribution du résident et le forfait payé par l’assurance soins de santé (Inami), risquent aussi de se fissurer suite au remodelage politique général, soit via la réforme des pensions, soit via des mesures fiscales évoquées ou  de nouvelles règles de financement des soins de santé…

– La capacité contributive des futurs résidents pourrait s’éroder en cas de pression fiscale accrue. Les retraites sont déjà insuffisantes  actuellement pour couvrir les frais de séjour en maison de repos. Pour beaucoup, la pension légale ne suffit déjà plus actuellement à payer la facture mensuelle de la maison de repos qui grimpe sans arrêt. Certains résidents utilisent leur épargne ou obtiennent un loyer de leur maison en complément et évitent ainsi de placer leur famille dans l’embarras. Que se passera-t-il en cas de taxation  supplémentaire de leurs revenus d’appoint ?

Les réformes socioéconomiques qui s’enchaînent  auront des incidences majeures sur les futurs revenus des individus. Sans compter les inégalités structurelles dont les femmes sont victimes sur le marché du travail,  la suppression de la pension de ménage, l’augmentation de l’âge pour la pension de veuve, l’allongement des carrières augmenteront le risque de pauvreté pour les femmes pensionnées et réduiront leurs chances d’accéder à un établissement de soins au moment où elles en auront elles-mêmes besoin.

 – Le financement Inami, second pilier pour l’intervention dans les frais de séjour devrait sans doute être beaucoup plus qu’étoffé pour prendre en compte le simple effet mécanique du doublement de la population âgée : en 2050, il y aura près de 1.250.000 personnes âgées de plus de 80 ans alors qu’en 2013, on en comptait  548.000 !

A terme des gens seront écartés « parce qu’on ne pourra plus les financer » prévoit Annemie Detramasure, Directrice de maison de repos, dans un entretien (Soir du 10 mars 2015). « On ne mettra plus dans les maisons de repos que les grabataires ».

                                                 ***

Des solutions alternatives existent mais devraient se développer massivement.

Il y a encore quelques mois, on n’imaginait pas possible de demander  aux prépensionnés belges une disponibilité « adaptée» sur le marché du travail alors que leur situation avait été légalement avalisée : cela fait grincer des dents et les syndicats se mobilisent.

Que demandera-t-on aux seniors ?

En France, l‘ex-secrétaire d’Etat Rama Yade n’a pas hésité à proposer un « service civique senior » qui serait « obligatoire ».

Que demandera-t-on aux futurs seniors + ? Une vulnérabilité « adaptée » ?

Qui les défendra? Qui nous défendra ?

Il vaudrait mieux anticiper et se poser la question.

Diverses mesures pèsent sur l’accès et le coût en maisons de repos (6)

 

Délicat de donner une couleur  au séjour des aînés qui devront intégrer, dans le futur, une maison de repos !

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L’avenir ne sera pas rose: déjà des inquiétudes planent sur le secteur des maisons de repos.

Les décisions politiques en matière de financement des soins de santé, la réforme des pensions, diverses mesures fiscales modifient de plus en plus profondément le paysage général, tant pour les opérateurs que pour les résidents.

Actuellement, cerner l’évolution à court terme du secteur est impossible en raison des facteurs politiques et normatifs  suivants :

  • En Belgique, la sixième réforme de l’Etat de 2013 a régionalisé le financement des soins de santé aux personnes âgées. La compétence complète (y compris la fixation du prix réclamé aux résidents) en matière de maisons de repos a été intégralement transférée aux communautés. L’INAMI (Institut National d’Assurance Maladie Invalidité) gère encore administrativement, en agissant pour le compte des entités fédérées, les forfaits alloués aux maisons de repos jusqu’au 31 décembre 2017.
  • Les maisons  de repos  accueillent de plus en plus, des pensionnaires d’âge élevé et un grand nombre de désorientés.Les séjours hospitaliers raccourcis drainent vers elles des personnes en convalescence avec de graves pathologies et des soins lourds à effectuer. La Déclaration de politique régionale DPR 2014-2019  accentue cette tendance. Elle prévoit d’accorder la priorité à l’aide à domicile et réserve les Maisons de Repos / Maisons de Repos et de Soins aux personnes les plus dépendantes. Les nouvelles actions se concentrent sur les soins à domicile et les formules intermédiaires entre le domicile et la maison de repos. Des maisons de repos n’accueillant plus qu’un public fortement dépendant engendreront un climat  déprimant pour les pensionnaires et insupportable pour le personnel.
  • L’augmentation de normes strictes (sécurité incendie, staff, confort, environnement, etc.) obligent les maisons de repos à investir. Quatre grands groupes commerciaux se partagent en Wallonie le secteur privé des maisons de repos. Vu les exigences urbanistiques, le budget avoisine 12 à 14 millions € pour une construction. Pour assurer la rentabilité, 80 à 120 chambres sont nécessaires, ce qui condamne les petites structures privées. Une chambre neuve (15 m² plus l’espace sanitaire) dans un bâtiment qui compte des parties communes  reviendrait, selon Philippe Defeyt*, à 120.000 €.

    Des raisons budgétaires ont parfois poussé les gestionnaires à postposer jusqu’ici des travaux de conformité mais leur réalisation pourrait faire grimper le prix journalier de certains futurs résidents. **

 

* Journal RTBF du 10 mars 2015

**L’article 342 du code Wallon d’action sociale et de la santé indique qu’ «en cas de nouvelle construction ou de travaux de transformation de l’établissement pour aînés, les résidents ou les personnes accueillies présents avant le début des travaux, conservent un droit au maintien du prix d’hébergement ou d’accueil ».

Financement d’un séjour en maison de retraite en France (5).

La question du financement d’un séjour en maison de repos a été abordée dans quatre billets:

Qui paie le coût d’un séjour en maison de repos ? (1)

La contribution du résident en maison de repos (2)

Le forfait INAMI (3)

Résidente ou cliente en maison de repos ? La réalité (4)

Une comparaison avec la situation  des maisons de repos françaises est bien utile pour nous puisque les câbles de soutien du financement d’un séjour en maison de retraite en France sont là aussi visibles que les haubans du Pont de Tancarville.

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   Pont de Tancarville

En France, la tarification du séjour dans les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) est divisée en trois  prix :

  • Le tarif « hébergement » soit les frais de séjour et de restauration, animations, est entièrement à la charge du résident.
  • Le tarif « dépendance » soit les aides fournies à la personne dans le cadre de ses activités quotidiennes (toilette, déplacement, etc.), est lié au degré de dépendance de la personne âgée. Une Allocation Personnalisée d’Autonomie (APA) prend en charge tout ou partie de ce montant.

Le traitement de l’APA  n’a pas les mêmes contours que chez nous en Belgique. En, France, demandée par l’intéressé , l’ APA est attribuée par le Conseil général après une enquête et en fonction des ressources de l’intéressé, de ses besoins et de l’importance de la dépendance évaluée au regard d’une grille. La décision d’attribution de l’allocation personnalisée d’autonomie est notifiée au demandeur par courrier. Elle indique le montant mensuel de l’aide à la personne âgée dépendante et la participation financière laissée à la charge de la personne. Une fois attribuée, l’APA est versée tous les mois soit directement à la personne âgée soit à une association d’aide à domicile voire à une maison de retraite avec son accord. Le pensionnaire  de la maison de repos ou sa famille sont donc bien informés des divers montants nécessaires pour un hébergement.

  • Le tarif « soins » concerne les soins médicaux et paramédicaux et sont directement pris en charge par l’Assurance maladie. Le coût net journalier moyen des soins par résident dans un EHPAD en 2014 était de 31 euros.

Le coût moyen mensuel d’une maison de retraite en France est de de 2 200 euros/mois. Ce coût très élevé comprend donc l’hébergement, une partie du forfait dépendance et les suppléments éventuels. Outre l’allocation personnalisée d’autonomie, d’autres appuis financiers aident le résident par exemple une aide sociale ou une réduction d’impôt.

Les autorités publiques informent largement les citoyens sur ces aides disponibles et les conseils généraux comme celui du Cher par exemple publient des tarifs détaillés (2).

On notera aussi avec intérêt que les établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes sont tenues de passer une convention pluriannuelle avec  le Conseil Général et l’autorité compétente pour l’assurance maladie. Cette convention  qui lie les trois intervenants à la tarification du résident repose sur cinq principes fondamentaux qui participent au fonctionnement de l’établissement:

  • la transparence des coûts et des prises en charge
  • le renforcement des moyens médicaux
  • la solidarité envers les personnes âgées dépendantes
  • une démarche qualitative
  • la mise en œuvre d’un partenariat.

Les frontaliers du Nord de la France* sont, bien entendu, attirés par les maisons de retraite belges puisque leur contribution sera souvent inférieure de 25 à 30 euros par jour et qu’ils bénéficieront d’un personnel plus étendu.

       * Dans certains établissements, les Français représentent plus de la moitié des résidents.

Résidente ou cliente en maison de repos? La réalité. (4)

Odette est en maison de repos. Elle dit qu’elle n’est pas une résidente mais une cliente de sa maison de repos.

« J’ai travaillé toute ma vie, me dit-elle. Vu le prix que je paie ici, j’ai bien le droit d’en profiter».

fauteuil argenté

                          Fauteuil argenté. Oui, mais…

Le financement du séjour d’Odette n’est pas assumé par elle uniquement: il est aussi largement pris en charge par l’Inami. C’est une mesure de soutien très favorable pour les personnes âgées.

D’où vient cette perception tronquée des résidents, de leur famille et du public en général à propos du coût d’un séjour en maison de repos ?

·    En pratique, le résident ne voit jamais sur la facture mensuelle de la maison de repos le forfait payé par l’assurance soins de santé (Inami) car il est versé directement à la maison de repos pour le pensionnaire. Celui-ci ne reçoit pas d’indications lui permettant de mesurer le coût total réel de son séjour.

·  La comparaison avec les services d’hôtellerie est régulièrement avancée comme argument publicitaire* par les groupes de maison de repos et notamment les maisons huppées. Celles-ci peuvent ainsi justifier un prix très élevé de séjour en passant sous silence le forfait Inami qui réajusterait quelque peu les perspectives pour les « futurs clients ».

·   L’argument commercial du service hôtelier passe d’autant plus facilement auprès du public qu’il séduit aussi les familles qui encouragent l’aîné à rentrer dans une maison de repos comme s’il partait en vacances à l’hôtel. De plus, c’est un moyen de se dédouaner auprès de l’entourage puisque la famille n’a pas lésiné en choisissant une « simple » maison de repos pour leur « cher papy ».

                      … une maison de repos n’est pas un hôtel !

Dans la cadre d’une politique globale de gestion de la dépendance et pour une prévention personnelle pertinente, chaque citoyen et chaque senior devrait être informé correctement des deux sources de financement d’un séjour en maison de repos. Il n’y a aucune raison de masquer la réalité: il s’agit d’une solidarité sociale  qui s’applique pour chaque personne assurée par une mutuelle (sauf certains cas) qui entre en maison de repos.

Des conséquences insidieuses découlent de la méconnaissance du système:

1.   1. L’attitude «client » n’aide pas le senior à s’intégrer à la communauté formée par les habitants de la maison de repos, ni à amorcer son projet de vie. Un client attend logiquement d’être servi mais un résident participe. Certains clients «puisque je paie» peuvent se montrer tyranniques, en manifestant des exigences disproportionnées envers le personnel (Voir le roman « Ma robe n’est pas froissée »).

2.   2.  Le résident n’est pas nécessairement au courant de son taux de dépendance traduit dans l’échelle de Katz, ni de ce que recouvre le forfait Inami, ni des implications concrètes pour lui. Le résident est hors-jeu et devient tributaire des seules informations fournies par la maison de repos. Un pensionnaire qui aurait besoin de séances de logopédie vu son état n’est pas nécessairement informé que les frais seraient pris en charge par ce forfait Inami. Choisir un autre kiné que celui qui travaille dans l’établissement implique un non remboursement par la mutuelle.

3Le débat relatif au financement du secteur des maisons de repos et la sensibilisation à la prévention de la dépendance sont faussés.

Certains représentants de maisons  de repos n’hésitent pas à comparer leur prix de séjour avec ceux de certains hôtels, oubliant que la  gestion d’une clientèle de passage génère d’autres frais spécifiques et que les frais du personnel Horeca ne sont pas couverts par un forfait Inami. De plus en maison de repos, il n’y a pas d’annulation de séjour possible: les frais  de séjour  restent souvent facturés même si le senior est absent de la maison de repos, pour hospitalisation ou vacances.

Cette absence de transparence sur la question du financement est propre à la Belgique. L’information du public est mieux assurée en France ou au Canada. Chez nous, cette méconnaissance contribue au peu de conscientisation de la population qui pense en matière au  vieillissement aux seules répercussions financières des nouvelles pathologies qui y sont  liées. Cette opacité ne nous fait pas prendre conscience  des coûts réels engagés pour le secteur des maisons de repos, ni de l’impossibilité  à réunir à l’avenir le budget colossal qui sera nécessaire pour les forfaits Inami, en cas d’explosion des séjours de tous les futurs seniors en maison de repos.

La croissance démographique du nombre de personnes âgées et l’augmentation de l’espérance de vie qui s’accompagne d’une perte d’autonomie nous entraînent inéluctablement vers cette impasse.

( A suivre)

* une maison de repos et de soins peut être décrite comme un « hôtel médicalisé » ou « avec le luxe classique et le service d’un hôtel » ou carrément « hôtel en pension complète »