C’est Léonard de Vinci qui imagine le premier en 1495 un robot de forme humaine, revêtant l’apparence d’un chevalier en armure, capable de coordonner les bras et et les jambes.
Au XVIIIe siècle, c’est l’essor des automates ou appareils mécaniques imitant les êtres humains ou les animaux comme le canard de Jacques de Vaucanson.
Le Sharmanka Kinetic Gallery à Glasgow est un musée atypique d’automates.
Pour la plupart d’entre nous, les robots ont d’abord été des jouets. Aujourd’hui, ce stade du jeu étrange et amusant est dépassé.
Les chercheurs ont apprivoisé, développé des robots spécialisés qui peuvent aider l’homme dans des tâches techniques précises en fournissant un appui en salle d’opération par exemple ou dans des endroits trop dangereux pour l’homme. D’autres robots exécutent des actes répétitifs en usine ou en laboratoire.
Une nouvelle ère s’ouvre avec les robots humanoïdes qui entrent maintenant dans notre quotidien et interagissent directement avec nous. De plus en plus perfectionnés, ils nous étonnent chaque jour.
Ainsi, une société de biotechnologies Deep Knowledge Venturei a engagé un robot dans son conseil d’administration et lui a donné une voix décisionnaire.
Une grosse entreprise russe de l’internet confie à des robots le soin de rédiger des textes journalistiques courts. A Phoenix, Mc Donald’s a ouvert un restaurant où les robots y travaillent 50 fois plus vite que des employés. Trois chercheurs allemands viennent d’élaborer un système qui permet aux ordinateurs de dessiner comme les plus grands peintres.
Le Quantum of the Seas, l’un des plus gros navires de croisière de la flotte Royal Caribbean avec 4905 passagers présente de multiples innovations technologiques et au bar, ce sont des robots qui assurent le service.
A Wesport dans le Connecticut aux Etats-Unis, la bibliothèque accueille deux robots humanoïdes, Vincent et Nancy qui animeront des ateliers ludiques.
La Belgique surfe sur la même vague robotique.
Aux inattendues 2015 de Tournai, le public a écouté des chants robotiques, une chorale de voix numériques mise en scène par N. D’Alessandro, chercheur à l’université de Mons.
Au CHU de Liège, c’est un robot qui délivre les médicaments aux patients.
Le Directeur de l’hôtel Mariott de Gand, Roger Langhout souhaitait innover avec un robot humanoïde et a adopté Mario, petit frère de Zora. Zora est un robot d’aspect humain qui officie dans les soins de santé en Belgique, aux Pays-Bas, en France et en Suisse et qui est le fruit de la société ostendaise de software QBMT. Le robot Mario accueille à Gand la clientèle de l’hôtel. Il parle 19 langues, possède deux caméras et un software de reconnaissance faciale capable de garder en mémoire pendant six mois les visages des clients. En dehors du secteur des soins, il s’agit là pour notre pays d’une première intervention professionnelle androïde en interaction avec un public.
Ce robot triomphant a définitivement quitté le rôle de figurant qu’il tenait en 2006 dans le parc de la station terrienne de télécommunications spatiales de Lessive.
Jusqu’où les robots vont-ils nous accompagner dans les longues vies qui nous sont promises?
Au sein de ses laboratoires de Zurich, le géant IBM a aussi son chef culinaire qui concocte des repas. C’est le chef Watson, chef-coq moderne robotique qui peut associer les ingrédients d’une recette et éliminer les aliments source d’allergies.
(Le Soir 17et 18 octobre 2015, page 24)
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Roborace pour 2016: ce sera un nouveau championnat mondial de courses automobiles avec des bolides sans pilote !
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